Pourquoi il ne faut jamais démissionner

Pourquoi il ne faut jamais démissionner

Pourquoi il ne faut jamais démissionner

Il existe 2 raisons majeures qui poussent à démissionner :

  • Vous avez trouvé un nouvel emploi et vous souhaitez être libre rapidement alors vous donnez votre démission. C’est un choix respectable et, d’une certaine manière, plutôt positif.
  • L’entreprise exerce une pression sur vous, de manière active (en vous amenant à croire que c’est la seule et meilleure solution) ou de manière passive (en vous « placardisant », c’est-à-dire en ne vous confiant que des missions sans intérêt ou désagréables ou plus aucune mission du tout). Cette passivité n’est est pas moins agressive et cette situation est beaucoup plus négative. Dans ce cas, démissionner peut même vous apparaitre comme un soulagement puisque cette pression s’arrêtera.

Or, dans une perspective de carrière professionnelle, il ne faut jamais remettre sa démission et, dans les 2 cas, il convient de discuter avec l’entreprise car il y a toujours moyen de l’amener au dialogue.

SI l’idée de donner votre démission vous semble la meilleure solution alors il convient de réfléchir d’abord à différents aspects :

  • Conséquences d’une démission
  • On ne prête qu’aux riches
  • Y a-t-il des options plus souples que la démission ?
  • Qu’est-ce que la rupture conventionnelle ?
  • Quelles sont les bonnes questions à se poser avant de donner sa démission ?

Avant de passer aux conseils, je vous invite à lire l’article bien négocier son départ volontaire avec son employeur.

Coaching

Survolons 2 de ces aspects dans le cadre de cet article.

Conséquences d’une démission

Elles sont multiples et peuvent se révéler assez graves sur le plan de la gestion d’une carrière professionnelle même si, sur le court terme, elle peut apporter un soulagement.

Si vous avez démissionné sous la pression, vous vous retrouvez brutalement sans rien : vous n’avez pas doit au revenu de remplacement (allocations ASSEDIC), vous êtes sans emploi et forcément en position de faiblesse pour en négocier un nouveau.

Lorsque vous postulerez à un nouveau poste, vous serez moins attirant qu’une personne en poste. C’est assez injuste mais c’est une réalité très fréquente.

Dans ce cas, autant ne pas dire que vous êtes sans emploi dès lors que votre départ est récent (c’est-à-dire de 1 à quelques mois), les « trous » dans les CV ne sont pas vendeurs !

Y a-t-il des options plus souples ?

Il est toujours possible d’amener une entreprise au dialogue pour qu’elle discute avec vous de vos conditions de départ. Il ne s’agit pas d’agresser ou d’attaquer et surtout pas de s’aplatir, mais de poser les problèmes et de trouver des solutions.

La négociation entre un cadre ou un employé et un employeur est un jeu de diplomatie dont l’objectif est que l’entreprise soit amenée à vous dire : « peut-être vaut-il mieux qu’on se sépare ».

Les options autres que la démission sont le licenciement ou la rupture conventionnelle. Toutes 2 vous permettent de bénéficier des indemnités de chômage et ouvrent la voie à un négociation d’indemnités de type transactionnelle, c’est-à-à dire au-delà du légal et du conventionnel (au sens de la convention collective à laquelle votre entreprise s’est rattachée).

Conclusion

Sauf au tout début de la vie professionnelle où il est intéressant de pouvoir aller vite d’un emploi à un autre, la démission n’est pas une bonne option car elle laisse trop vulnérable sur le plan financier et vous ne savez jamais ce qui peut se passer dans votre nouvelle entreprise, notamment pendant votre période d’essai qui, pour les cadres, peut aller jusqu’à 8 mois.

Pour en savoir plus sur comment negocier son depart, écrivez-nous en passant par notre formulaire de contact.