3 mythes sur la communication entre les cultures démystifiés.

Nous interagissons tous avec des personnes diverses.

Qu’il s’agisse de collègues de travail de différentes ethnies, religions, âges ou de personnes que vous avez rencontrées en ligne en ces jours de connexion virtuelle, vous interagissez probablement quotidiennement avec des gens de cultures différentes.

Vous pouvez penser qu’il n’est pas difficile de communiquer correctement entre les cultures.

C’est moins difficile quand on sait ce que l’on fait.

Le problème, c’est que parce que notre culture est quelque chose de si imprégné en nous que nous n’y pensons pas.

Nous ne sommes surtout pas toujours conscients de ses impacts sur notre communication.

Si nous ne sommes déjà pas conscients des effets de notre propre culture, imaginez à quel point nous sommes conscients de l’impact de la communication dans différentes cultures.

Il y a aussi quelques croyances sur ce qu’il faut faire pour communiquer entre les cultures qui ne sont pas utiles, parfois incorrectes.

Dans cet article, je vais examiner trois de ces mythes et expliquer pourquoi ceux-ci n’améliorent pas la communication interculturelle.

MYTHE 1 : Etre empathique suffit

Laissez-moi vous dire que ce n’est pas le cas.

L’empathie est une faculté intuitive de se mettre à la place d’autrui, et de percevoir ce qu’il ressent. (dictionnaire Larousse). Il est très important d’être empathique.

Cela vous permet d’établir de meilleures relations.

Lorsque vous montrez aux gens que vous pouvez vous identifier à eux et à leurs sentiments, ils se sentent mieux compris et écoutés.

Pour y parvenir, vous devez être capable de lire les sentiments de l’autre personne et avoir une bonne compréhension de leur situation.

Cela est principalement le cas lorsque vous avez affaire à des gens de votre propre culture.

Vous savez interpréter les expressions faciales et les traduire en sentiments que la personne ressent. Vous pouvez probablement comprendre la situation dans laquelle la personne est en termes de contexte culturel.

Maintenant, imaginez avoir une conversation similaire avec quelqu’un d’une culture différente.

Les gens de différentes cultures expriment leurs sentiments différemment et à différents niveaux.

Si vous ne le savez pas, comment pouvez-vous interpréter ces sentiments.

De même, vous n’avez probablement pas été dans la situation que la personne décrit.

Si vous essayez d’interpréter la situation avec vos propres normes culturelles, vous vous tromperez.

Vous pouvez voir maintenant que l’empathie seule n’apporte pas la compétence culturelle et ne vous permet pas de communiquer correctement entre les cultures. Être gentil ne suffira pas.

C’est parce que la compétence culturelle quand il s’agit de communication est beaucoup plus que les sentiments.

Pour vous mettre à la place de quelqu’un d’autre, vous devez comprendre quelles chaussures ils portent.

MYTHE 2 : Etre un bon communicateur suffit

On vous a dit que vous êtes un bon communicateur?

Bravo. Bien communiquer est une compétence requise de nos jours.

Lorsque nous réussissons à communiquer, il est facile de penser qu’être un bon communicateur est quelque chose d’absolu: vous l’êtes et c’est super ou vous ne l’êtes pas encore, et vous devez améliorer cela.

Etre un bon communicateur n’est pas un paramètre absolu.

Nous avons tous acquis des compétences en communication, généralement assez tôt.

Nous avons repris ce que les gens disent, comment ils le disent, nous avons découvert ce qui fonctionnait et nous l’avons reproduit.

Et voilà, nous pensons que nous sommes de bons communicateurs.

Dans notre propre contexte culturel, c’est exact. Ce que nous avons appris, c’est de répondre aux attentes de notre propre culture en termes de communication. Mias l’efficacité de la communication dépend du contexte et de la culture.

Maintenant, interagissez avec des gens de cultures différentes, avec des attentes différentes en termes de la façon dont ils veulent être abordés, comment on s’attend à ce que vous disiez les choses et le langage non verbal que vous êtes censé utiliser.

Eh bien, vos grandes compétences en communication tomberont probablement à plat.

Ces gens ne penseront pas du tout que vous êtes un bon communicateur.

Pour communiquer efficacement entre les cultures, vous devez comprendre les différentes attentes et adapter votre communication à chaque public.

MYTHE 3: Nous sommes tous les mêmes après tout

Il s’agit en fait d’un mythe et d’une erreur assez courants. Nous essayons d’enterrer les différences sous les similitudes que nous partageons.

Il est juste que nous avons tous des besoins communs : nourriture, logement, appartenance, respect, équité.

La façon dont ces besoins seront exposés et exprimés dans différentes cultures variera considérablement.

Nous avons aussi tendance à penser que tout le monde est comme nous.

Les phrases comme « Ne faites pas aux autres ce que vous ne voulez pas que les autres vous fassent. » sont l’expression de cette idée que nous sommes similaires. Vous pouvez appliquer cela à la communication : « Ne dites pas aux autres ce que vous ne voulez pas que les autres vous disent. »

Vous croyez vraiment que tout le monde est comme vous ?

Si vous fondez votre communication sur ce que vous attendez vous-même, vous êtes sur la mauvaise voie.

La plupart des gens ont des attentes différentes et si vous ne répondez pas à ces attentes, votre communication va s’égarer complètement, créant des malentendus, de la confusion, de la frustration et des conflits qui pourraient être évités en devenant culturellement compétent.

Je vais maintenant vous laisser réfléchir sur ces mythes. Croyiez-vous l’un de ces mythes avant de lire cette article?

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