Comment avoir de la conversation : conseils d’un coach professionnel pour mieux communiquer

La timidité peut rendre les échanges plus délicats, tout comme les relations amoureuses. Cela peut engendrer parfois un stress difficile à gérer.

Si vous vous demandez comment créer du lien sans vous sentir maladroit, cet article vous donnera les clés pour nourrir des conversations plus naturelles, fluides et engageantes, même lorsque l’on manque d’aisance relationnelle.

Mais comment avoir de la conversation ?

Avoir de la conversation, ce n’est pas seulement savoir parler. C’est savoir écouter, capter l’autre, nourrir un échange vivant et sincère.

Dans une époque marquée par les notifications, la timidité sociale et la peur du jugement, savoir tenir une vraie conversation devient une compétence rare. Pourtant, c’est l’une des plus puissantes pour créer des connexions durables, que ce soit dans la sphère personnelle ou professionnelle.

Je suis Danilo Gargiulo, coach professionnel et personnel depuis 2006, titulaire d’un master en psychologie sociale et du travail.

J’accompagne des personnes de tous horizons à mieux communiquer, à dépasser la peur de ne pas savoir quoi dire, à renforcer leur confiance en eux et à se sentir plus à l’aise dans leurs échanges. Avoir de la conversation, c’est une base de tout changement relationnel durable.

Pourquoi certaines personnes ont-elles toujours quelque chose à dire ?

Les personnes qui ont toujours quelque chose d’intéressant à dire ne sont pas celles qui parlent le plus.

Ce sont celles qui savent écouter, poser des questions pertinentes, rebondir avec justesse et présence.

Elles font preuve d’intelligence émotionnelle, d’aisance relationnelle et d’une bonne maîtrise des techniques de communication.

Elles savent comment lancer un sujet de conversation, comment entretenir le dialogue, comment rebondir sur ce que l’autre dit. Et surtout… elles savent quand se taire.

Les bases d’une conversation fluide

La première clé, c’est la présence. Être pleinement disponible dans l’échange. Cela signifie ne pas penser à ce que l’on va dire ensuite, ne pas chercher à impressionner, mais se concentrer sur ce que l’autre exprime ici et maintenant. Cette écoute active est un socle de toute conversation authentique. Elle permet à l’autre de se sentir entendu, reconnu, valorisé.

Ensuite, il y a l’art de rebondir. En coaching, j’utilise souvent les techniques de reformulation et de « mots miroirs », issues de la programmation neuro-linguistique (PNL/NLP). Cela consiste à reprendre les expressions utilisées par l’autre, ou à reformuler ce qu’il vient de dire avec ses propres mots, pour créer un effet de miroir bienveillant. Ce type d’échange crée un climat de confiance, et pousse naturellement la conversation à aller plus loin.

Une astuce puissante : utiliser les phrases de transition comme « Ça me fait penser à… » ou « En parlant de X… ». Elles permettent de relancer la discussion sans effort, en rendant la conversation fluide et naturelle. Même un silence prolongé peut être brisé par une phrase du type : « Ce matin je pensais à Y, qu’est-ce que tu en penses ? »

La conversation devient encore plus vivante quand on ose y mettre de l’émotion. Ce n’est pas une performance intellectuelle, c’est un mouvement du cœur. On parle de soi, on raconte une anecdote sincère, on rit, on doute, on partage ce qu’on ressent. En coaching, j’ai vu de nombreuses personnes transformer leur manière de parler simplement en osant se montrer un peu plus vulnérables, un peu plus vraies.

Un exercice pour progresser : le carnet de conversation

Pour t’entraîner, je te propose un exercice simple : garde un petit carnet (ou une note sur ton téléphone) intitulé « Idées de conversation ». Note-y chaque jour :

• 1 chose que tu as lue, vue ou entendue et que tu pourrais partager,
• 1 question ouverte que tu pourrais poser à quelqu’un,
• 1 observation que tu pourrais faire sur ton environnement.

Avant un rendez-vous ou une soirée, relis ces notes. Cela t’aidera à éviter les blancs gênants, à alimenter la conversation naturellement et à gagner en fluidité.

Des sujets de conversation pour nourrir l’échange

Pour nourrir ses échanges, il est utile de s’appuyer sur des sujets universels : les voyages, les passions, les projets, les émotions, les actualités. Il suffit souvent d’observer l’environnement ou de s’intéresser sincèrement à ce que l’autre aime :

Tu pratiques encore le tennis ?

Tu as vu ce documentaire sur le Japon ?

Tu voyages souvent à l’étranger ?

L’essentiel n’est pas le sujet en lui-même : c’est la manière dont on l’aborde. Une discussion sur la météo peut être ennuyeuse ou devenir très humaine si elle mène à une histoire, une émotion, une surprise. L’important, c’est la circulation vivante entre les deux personnes.

Pense aussi à ces expressions utiles à intégrer naturellement :

• comment éviter les blancs dans une discussion,
• comment devenir plus intéressant en société,
• comment relancer une conversation sans paraître maladroit,
• que dire quand on ne connaît pas bien la personne.

Ces recherches de longue traîne correspondent exactement à ce que vivent les personnes qui manquent d’aisance relationnelle.

Le langage non verbal : l’autre moitié de la conversation

On l’oublie souvent, mais la communication ne passe pas uniquement par les mots. Le ton de la voix, le rythme de la parole, le regard, les expressions du visage, les gestes, la posture… tout cela communique autant, voire plus, que ce que vous dites.

En tant que coach, j’invite mes clients à observer leur communication non verbale et celle de leurs interlocuteurs. Un simple hochement de tête, un sourire sincère, une inclinaison du buste peuvent transformer l’ambiance d’une conversation.

Être conscient de son langage corporel permet de renforcer la cohérence du message et d’installer une atmosphère propice à l’échange.

Ce qui empêche une bonne conversation

La timidité peut aussi bloquer bien plus qu’une conversation : elle peut paralyser dès les premières secondes, générer des pensées automatiques négatives, et saboter l’estime de soi dans les échanges sociaux.

Pour aller plus loin dans la compréhension de ce mécanisme, je t’invite à découvrir l’article Comment vaincre sa timidité.

Tu y trouveras des stratégies concrètes pour dépasser tes blocages, reprendre confiance et retrouver un sentiment de légèreté dans tes interactions.

Parmi les freins les plus fréquents, la difficulté à se faire des amis quand on est timide est une réalité souvent douloureuse. Il ne s’agit pas simplement de « ne pas oser parler », mais de se sentir invisible, de douter de sa valeur ou de ne pas savoir comment initier une relation durable.

Dans mon article dédié Comment se faire des amis quand on est timide, je propose des étapes concrètes pour dépasser ce blocage et créer des liens sincères, même quand on manque de confiance en soi. Si tu te reconnais dans cette situation, je t’invite à le consulter pour compléter les clés présentées ici.

Ce qui empêche souvent une bonne conversation, ce sont des automatismes défensifs : vouloir tout maîtriser, interrompre sans s’en rendre compte, chercher à convaincre ou à avoir raison, parler de soi sans se connecter à l’autre.

La peur du vide, l’anxiété sociale ou la croyance qu’on n’est pas intéressant sont aussi des freins fréquents. Heureusement, ce sont des habitudes que l’on peut transformer, pas à pas, avec de la conscience et de la pratique.

Dans mon approche, je propose souvent un entraînement simple en trois temps : d’abord, écouter pleinement sans penser à soi ; ensuite, rebondir de manière authentique ; enfin, relancer en ouvrant sur une nouvelle dimension de l’échange.

Cette spirale relationnelle permet de nourrir des conversations naturelles et profondes, même avec des personnes que l’on vient à peine de rencontrer.

Conclusion : avoir de la conversation, un savoir relationnel essentiel

Si tu es concerné par la timidité et que cela impacte aussi ta vie sentimentale, je t’invite à lire mon article complémentaire : Comment trouver l’amour quand on est timide. Tu y trouveras des conseils spécifiques pour oser aller vers l’autre, même quand la peur te freine.

Avoir de la conversation, c’est bien plus qu’un atout social. C’est une manière de créer du lien, d’améliorer sa vie sociale, de vaincre la timidité et de renforcer sa présence.

C’est aussi une compétence que l’on peut apprendre. Comme toute compétence humaine, elle se développe avec de l’attention, de la curiosité, de la pratique… et parfois un accompagnement.

Si tu veux mieux communiquer, dépasser ta peur des blancs, trouver plus facilement des sujets de conversation, gérer ton langage non verbal et devenir quelqu’un qu’on écoute avec plaisir, je peux t’accompagner à travers un coaching ciblé. L’art de la conversation n’est pas un don, c’est une compétence. Et elle est à ta portée.

Pour profiter de mon accompagnement, tu peux me contacter via le formulaire de contact par téléphone ou WhatsApp au +33 (0) 6 69 46 03 79.

Pour passer à l’action maintenant, je t’invite à découvrir mes forfaits de coaching :